Pollutions accidentelles des eaux de surface

Pierre-Bénite, Saint-Fons, Bâle, Auzouer-en-Touraine, Roussillon, nombre d'accidents marquants reviennent inéluctablement à l'esprit lorsque l'on évoque les pollutions accidentelles des eaux de surface continentales. Elles sont ainsi imprévisibles, avec un caractère exceptionnel, mais surtout créatrices de nuisances. En effet, les conséquences des pollutions accidentelles sont nombreuses et parfois fortes avec un risque sanitaire éventuel pour les habitants directement exposés, une atteinte de la faune et de la flore aquatique et elles représentent aussi une menace pour les ressources utilisées pour la production d'eau potable.
De nombreux secteurs en sont à l'origine : activités industrielles et agricoles mais aussi transport des matières dangereuses, assainissement des eaux, bâtiment et travaux publics. La réglementation a considérablement progressé, tout comme les procédures internes aux industries qui ont été en permanence révisées mais le « risque zéro » n'existera jamais et les efforts de prévention des déversements accidentels doivent être poursuivis pour ne pas compromettre les progrès réalisés dans la réduction des rejets aqueux chroniques et ainsi atteindre les objectifs de qualité assignés par les directives européennes. On peut également ajouter, comme source potentielle de pollutions accidentelles, les phénomènes d'inondations ; qui génèrent eux aussi des phénomènes de pollution pouvant atteindre une grande ampleur. Au-delà des nécessaires mesures techniques, la prise en compte du facteur organisationnel est indispensable pour améliorer l'efficacité globale du dispositif de prévention.
L'OIEau vous propose, au cours de cette journée, d'échanger sur cette problématique en apportant des éléments de réponse réglementaires, techniques et organisationnels grâce aux nombreux retours d'expériences proposés.

Publié le 12/09/2018