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Publication du rapport «Changement climatique et niveau de la mer : de la planète aux côtes françaises»

Ségolène Royal a reçu, le 25 mars, le volume 5 du rapport dirigé par Jean Jouzel « Le climat de la France au XXIème siècle ».

Le rapport « Le climat de la France au XXIe siècle »

Le rapport « Le climat de la France au XXIe siècle » a été produit dans le cadre de la mission confiée au climatologue Jean Jouzel, en juillet 2010, par le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie. Au total, cinq volumes ont été publiés.
Les volumes 4 et 5, qui traitent respectivement des scénarios régionalisés pour la métropole et les régions d’outre-mer (édité en août 2014) et de l’évolution passée et future du niveau de la mer, de l’échelle planétaire à celle de la France métropolitaine, sont des actualisations des volumes 2 et 3 en phase avec le cinquième rapport d’évaluation du GIEC. La production de ces données de référence figure comme Action n°1 dans le Plan national d’adaptation au changement climatique.

Le volume 5 du rapport « Changement climatique et niveau de la mer : de la planète aux côtes françaises »

Ce rapport traite du lien entre le changement climatique et le niveau de la mer. Il a été rédigé en complément au volume 4 du rapport de la mission Jouzel « Scénarios régionalisés. Le climat de la France au XXIe siècle » publié en août 2014. Il met à jour le volume 3 déjà consacré à la question du niveau de la mer et publié en février 2012. Il vise à faire un point des connaissances sur l’évolution passée et future du niveau de la mer de l’échelle planétaire à celle des côtes françaises, et sur les principaux impacts physiques de la montée du niveau marin (submersion marine, érosion côtière, intrusions salines dans les aquifères côtiers et des impacts sur les infrastructures côtières et portuaires). Il s’appuie sur l’expertise du GIEC et sur les résultats de travaux menés au sein de la communauté scientifique française.

Les conclusions du Volume 5

Le volume 5 met en lumière plusieurs phénomènes sur l’évolution du niveau de la mer :

Au niveau mondial, au cours des deux ou trois derniers millénaires, le niveau marin s’est élevé au rythme moyen de 0,5 mm/an. Au XXe siècle, le rythme s’est accéléré : + 18,7 cm entre 1901 et 2011 (1,7 mm/an) et + 6,7 cm entre 1993 et 2014, avec des différences d’une région à l’autre.

En France métropolitaine, aux Antilles et à La Réunion, le taux d’élévation le long des côtes est proche de cette moyenne.
En Polynésie, la hausse est de 21 cm entre 1950 et 2010 (3,5 mm/an), alors qu’en Nouvelle-Calédonie, elle est de 12 cm (2 mm/an).

Les projections

Selon les chiffres du Giec, entre les périodes 1986-2005 et 2081-2100, l’élévation du niveau moyen mondial de la mer serait comprise entre 26 et 55 cm pour le scénario le plus optimiste et entre 45 et 82 cm pour le plus pessimiste. 
Au delà du XXIe siècle, les effets de la dilatation thermique de l’océan et de la fonte des calottes polaires sur la hausse du niveau de la mer se poursuivront. La montée du niveau marin présentera d’importantes disparités régionales, encore difficiles à estimer, car elles dépendent de l’évolution locale de plusieurs paramètres : température de l’océan, salinité, courants marins, pression de surface, etc.

Les impacts physiques de la montée du niveau de la mer

  • L’aggravation des submersions marines est la conséquence la plus immédiate de l’élévation du niveau de la mer, même si localement d’autres facteurs, tels que les vagues, peuvent intervenir.
  • Une part significative des côtes, notamment des plages sableuses, est en recul dans le monde. Les effets de l’élévation du niveau de la mer sur le trait de côte sont aujourd’hui difficiles à quantifier, mais ils sont potentiellement très importants.
  • Accentuation de l’extension des intrusions salines dans les eaux souterraines côtières. De nombreuses incertitudes demeurent cependant, du fait de la complexité des processus en jeu et de la spécificité locale de ces nappes phréatiques souterraines et littorales.  
  • Risque de submersion des infrastructures. En France, la conception des ouvrages côtiers et portuaires prend en compte un niveau d’eau extrême et la houle. Le changement climatique est intégré, au moins partiellement, en considérant les scénarios d’élévation du niveau de la mer. Pour conserver les volumes de franchissement actuels, avec une hausse d’un mètre du niveau marin, les ouvrages perméables implantés en faible profondeur doivent être rehaussés de 1,4 à 2 m.

 

Pour en savoir plus...

Publié le 26/03/2015




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