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Construire la future agence pour la biodiversité

200 acteurs de la biodiversité venus d’horizon différents se sont rassemblés les 21 et 22 mai à Strasbourg, capitale française de la biodiversité française pour l’année 2014-2015, sur le thème : L’Agence française pour la biodiversité, quel projet commun ?

L'objectif de cette journée : préciser et définir ce que sera l’Agence française pour la biodiversité (AFB) qui devrait voir le jour, d’ici fin 2015, dans le cadre du projet de loi sur la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages porté par la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Ségolène ROYAL.

L’ensemble des participants ont été accueillis par les préfigurateurs de l’AFB et les élus de Strasbourg partenaires de la conférence : Olivier LAROUSSINIE, directeur de l’Agence des aires marines protégées ; Annabelle JAEGER, conseillère de la région Provence Alpes Cote d’Azur ; Gilles BŒUF, président du Muséum national d’Histoire naturelle ; Roland RIES, maire de Strasbourg  et Robert  HERRMANN,  président  de l’Eurométropole de Strasbourg.

Les propositions et les points de vigilance émis lors de cette conférence vont servir à enrichir la vision commune de la future AFB et à nourrir le rapport intermédiaire que les préfigurateurs doivent remettre à la ministre en juin, prochaine étape de la création de l’AFB avec les Assises de la biodiversité qui se tiendront du 10 au 11 juin prochain à Dijon.

Jugée par les participants comme l'acte fondateur de l'AFB, cette conférence a donné lieu à un « appel » au président de la République et à la ministre de l'Écologie, du développement durable et de l'Énergie sur les sujets et demandes jugés stratégiques pour la création de la future Agence française pour la biodiversité. Porté par les préfigurateurs en charge de la création de l'AFB et une grande majorité de participants, l'appel porte principalement sur :

  • la nécessité de renforcer dans la loi le rôle du Comité national de la biodiversité (CNB), en tant qu'"instance d'information, d'échange et de consultation sur les questions stratégiques liées à la biodiversité". L'action territoriale de l'Agence devra, outre ses missions de police, s'appuyer prioritairement sur les opérateurs existants et leurs apporter appui et conseils ;
  • les préoccupations vis-à-vis de la situation des personnels qui seront intégrés dans l'Agence, à savoir ceux de l'Onema, de l'Agence des aires marines protégées, des Parcs nationaux de France et de l'Aten ;
  • les moyens financiers de l'Agence qui doivent être pérennisés à travers une dotation pluriannuelle d'un fonds de 500 M€, permettant d'ici à 2020 une montée en puissance de son action.

L'appel de Strasbourg relaye notamment les recommandations convergentes, issues des ateliers. Chaque participant a été amené à choisir une thématique de travail technique parmi les 4 retenues par la commission spécialisée AFB du conseil national de la transition écologique (CNTE) en charge du programme, soit 7 heures de travail sur chacun des thèmes suivants :

  • Acteurs économiques et Agence française pour la biodiversité : comment agir ensemble pour la biodiversité ?
  • Comment faire vivre la stratégie nationale pour la biodiversité ?
  • Comment entraîner une large adhésion et participation des citoyens pour préserver la biodiversité et être partie prenante dans la future agence ?
  • Quels sont les besoins à l'échelle des territoires pour les politiques publiques de la biodiversité et de l'eau ?

 

A noter que le Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) à publié les résultats d'une enquête intitulée "L'opinion des Français sur la participation des citoyens à une agence pour la biodiversité".

Cette enquête révèle que les Français affichent, en 2015, une sensibilité forte à l’environnement : 85% y sont sensibles, 38% se déclarant « très sensibles ». Le contexte très particulier (crise économique, attentats, tensions internationales …) tend cependant à faire passer les préoccupations environnementales au second plan. Paradoxalement, cette sensibilité ne s’accompagne pas d’une bonne connaissance de ce qu’est la biodiversité. Seul un Français sur 2 (57%) dit savoir ce que la notion de biodiversité recouvre. Ce cheiffre est en baisse de 4 points par rapport à 2010.

92% des personnes interrogées estiment que c’est une bonne idée d’associer les citoyens au fonctionnement d’une future agence pour la biodiversité. A la condition, pour 59% d'entre eux, que leur avis soit pris en compte dans ses décisions. 42 % des Français pensent à  qu’il est préférable d’associer en priorité au fonctionnement de l’agence des citoyens volontaires, intéressés par la biodiversité plutôt que des membres d’association (17%), des riverains (16%), des élus (15%) ou des citoyens tirés au sort (7%). 

Concrètement, une personne sur deux se dit prête à participer personnellement à des projets liés à la biodiversité. Celles-ci privilégient les actions de terrain, une relation de proximité à la biodiversité : au final, dans l’ensemble de la population, près d’une personne sur quatre (24%) se dit prête à s’engager de la sorte ; 10% accepteraient de répondre régulièrement à des enquêtes tandis que 9% participeraient à une dizaine de réunions tout au long de l’année sur le sujet.

Voir les résultats de l'enquête.

 

Pour en savoir plus...

Publié le 01/06/2015




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