La surveillance de la qualité de l’air au service de l’action : Petit Déjeuner avec ATMO France, le 12 avril 2017

« La surveillance de la qualité de l'air au service de l'action : prendre les bonnes décisions pour réduire les émissions atmosphériques et l'exposition de la population à la pollution de l'air»

80% des Français sont préoccupés par la qualité de l'air et 71% sont inquiets des effets de la pollution sur leur santé[1]. Et pour cause, l'agence Santé Publique France estime que 48 000 morts prématurées sont imputables à la pollution aux particules fines[2].

La loi du 30 décembre 1996 sur l'Air et l'Utilisation Rationnelle de l'Énergie (dite Loi LAURE) encadre le dispositif de surveillance en faisant le lien entre les émissions liées à nos modes de production et de consommation d'énergie et la qualité de l'air que l'on respire. La loi a confié la surveillance de la qualité de l'air et l'information de la population aux Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l'Air (AASQA)

Guy Bergé, Président de la fédération des AASQA, et Jean-François Husson, Sénateur de Meurthe et Moselle, seront les invités de l'AFITE et viendront présenter l'action d'ATMO France.

Ils seront accompagnés d'un-e directeur-trice d'une AASQA

ATMO France fédère et anime le réseau des AASQA (1 par région) qui emploie plus de 550 experts en physico-chimie, métrologie, ... pour surveiller l'air sur l'ensemble du territoire. Cette surveillance s'appuie notamment sur un réseau de mesures, des inventaires d'émissions (polluants de l'air et gaz à effet de serre) et des outils de modélisation.

Les AASQA assurent dans le cadre d'une gouvernance collégiale (État, collectivités territoriales, industriels, associations) ces missions de surveillance et d'aide à la décision en matière de lutte contre la pollution. 

Les AASQA interviennent dans l'élaboration de nombreux outils de planification territoriale (SRADDET, PCAET, PPA, PDU, PLUi, PRSE, etc.) et évaluent l'efficacité des actions de réduction d'émissions polluantes ou de réduction de l'exposition des populations.

Le réseau des AASQA met en œuvre une approche transversale air-climat-énergie-santé qui permet d'assurer la cohérence des actions menées dans la lutte contre le changement climatique et celles en faveur de la reconquête de la qualité de l'air ainsi qu'une approche intégrée air extérieur/air intérieur plus efficace pour réduire l'exposition globale à la pollution de l'air.

Dans le contexte des élections présidentielles, face aux enjeux majeurs, à la fois sanitaires et économiques que représente la pollution de l'air. La question pour chaque citoyen, chaque acteur et chaque décideur est de savoir comment il peut s'informer et agir, pour améliorer la qualité de l'air.

[1] Baromètre du Ministère de l'Environnement au 30 septembre 2015

[2] Etude quantitative d'impact sanitaire - ANSP 21/06/16

Publié le 03/04/2017