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Les eaux usées comme indicateur de l'évolution de l'épidémie de COVID-19

Les services d'assainissement et entreprises de traitement des eaux usées se sont inquiétés dès le début de l'épidémie de la présence du virus dans les déjections des malades et des risques pour les agents en contact avec les eaux usées et leurs bioaérosols.

Le SARS-Cov2 excrété dans les selles des malades se retrouve en effet dans les égouts, entre quelques heures et 3 jours après.

A contrario, l'analyse des eaux usées pourrait-elle être un bon indicateur de la propagation du COVID-19 dans le pays ?

L'Académie des Technologies qui recommandait dans un avis du 24 avril de soutenir la recherche dans le domaine du devenir, de l'élimination, de l'inactivation et du transfert du virus SARS-CoV2 via les eaux usées soulignait que ces recherches pourraient constituer un outil quantitatif de mesure de l'évolution de la pandémie pour appréhender son évolution et sa résorption

Plusieurs acteurs français de l'eau et de l'assainissement et organismes de recherches*, réunis au sein du réseau Obépine, (OBservatoire EPIdémiologique daNs les Eaux usées) se sont lancé, dès le début du mois de mars, dans la surveillance les eaux usées pour suivre l'épidémie de coronavirus.

Un article publié le 6 mai sur la plateforme de Medrxiv (prépublication non encore validée), par le projet Obépine basée sur un suivi réalisé entre le 5 mars, soit avant le confinement, et le 23 avril, permet de mettre en évidence la corrélation entre l'évolution de la charge virale dans les eaux usées et le nombre de patients hospitalisés.

Cette technique d'analyse des eaux usées pourrait identifier un possible retour du virus, dans le cadre d'un éventuel redémarrage de la pandémie. Ces analyses pourraient également permettre de quantifier la part de patients asymptomatiques.

C'est pourquoi le projet Obépine devrait être mobilisé encore un an afin de mettre en place un suivi à plus grande échelle et recevoir un financement Care, Comité analyse, recherche et expertise en charge de la coordination scientifique nationale sur le COVID-19.

D'autres démarches similaires ont été lancées, en Australie, aux Pays-Bas ou aux Etats-Unis par exemple...

 

 

 

* : Eau de Paris, Sorbonne Université, Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (Siaap), Institut de recherche biomédicale des armées (Irba), rejoints par le Laboratoire Microorganismes, Génome et Environnement (LMGE) et le Laboratoire de Chimie Physique et Microbiologie pour les Matériaux et l'Environnement (LCPME).

 


Publié le 08/06/2020




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