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Stratégie nationale bioéconomie

Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement a présenté lors du Conseil des ministres du 18 janvier 2017, une communication sur l’agriculture et la bioéconomie.

La bioéconomie correspond à l'économie de la photosynthèse, et plus largement du vivant. Elle repose sur la production, la mobilisation accrue et la valorisation optimisée de la biomasse. Elle permet d'utiliser au maximum une énergie abondante, renouvelable et gratuite : l'énergie solaire.
 
La bioéconomie englobe l'ensemble des activités de production et de transformation de la biomasse, qu'elle soit d’origine agricole, forestière ou aquacole, à des fins de production d’alimentation  humaine ou animale, de matériaux biosourcés et d'énergie.
 
Le développement de ce modèle économique constitue aujourd’hui un enjeu majeur pour la France. Il permettra de limiter la dépendance aux énergies fossiles grâce au carbone renouvelable, en respectant l’équilibre entre les besoins alimentaires et non-alimentaires, d’apporter des solutions durables aux défis environnementaux et sociétaux et de contribuer à l’atteinte des objectifs ambitieux fixés dans le cadre de la COP 21.
 
La bioéconomie offre également des opportunités importantes pour les exploitations agricoles et forestières, comme pour les industries françaises. Elle s’appuie en effet sur les territoires, en maintenant et en créant des emplois. La bioéconomie repose toutefois sur la capacité à mettre en adéquation une production de biomasse véritablement durable et des débouchés diversifiés.
 
La France peut compter sur un potentiel de production de biomasse considérable :

  • la mise en œuvre de la stratégie agro-écologique portée par le ministère en charge de l’agriculture permet de produire davantage de biomasse agricole, plus diversifiée et avec moins d'impacts sur les milieux ; 
  • la mobilisation de la biomasse forestière peut elle aussi être augmentée significativement, appuyée par une politique publique forestière ambitieuse ;
  • les ressources aquatiques sont de mieux en mieux connues et l'importante façade maritime de la France ainsi que sa zone économique exclusive (ZEE), la deuxième au monde, représente une opportunité majeure de production ;
  • les biodéchets sont et seront de mieux en mieux captés, grâce notamment à l’application des dispositions de la loi de transition énergétique pour la croissance verte.

 
En regard, la France dispose déjà de nombreuses filières reposant sur la bioéconomie, dans les domaines de l’alimentation, des matériaux ou de l’énergie qui sont autant de débouchés pour cette production de biomasse : le chanvre est utilisé dans des bâtiments à empreinte carbone réduite et les fibres de lin dans des pièces de voiture afin de les alléger et de réduire leur consommation de carburant, le bois énergie, les biocarburants, sur route mais aussi désormais dans l'aviation, le biogaz issu de la méthanisation qui permet aux agriculteurs de produire de l'énergie tout en réduisant leur dépendance aux engrais minéraux azotés. A court terme, les sacs plastiques pour les fruits et légumes seront biosourcés et biodégradables, la construction d'immeubles de grande hauteur en bois favorisera le stockage du carbone, la végétalisation des bâtiments offrira des solutions d’isolation thermique et d’assainissement de l’air. 
 
La définition d’une véritable stratégie durable de l’utilisation de la photosynthèse est une étape indispensable pour structurer le développement de la bioéconomie tout en trouvant un équilibre satisfaisant entre sécurité alimentaire et besoins non alimentaires.
 
Le Gouvernement travaille depuis 2015 à l'élaboration de la stratégie nationale bioéconomie en mobilisant largement les parties prenantes.
 
Fruit de la concertation entre pouvoirs publics, professionnels et société civile, la stratégie présentée aujourd’hui permet d'intégrer dans une même perspective toutes les politiques publiques s’intéressant à la biomasse : projet agro-écologique, initiative « 4 pour 1000 », plan énergie méthanisation autonomie azote, loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, Nouvelle France Industrielle.
 
La priorité porte à la fois sur :

  • une mobilisation accrue et durable de la biomasse, qui préserve les écosystèmes producteurs de matière première (respect de la biodiversité, des paysages, du taux de matière organique des sols) ;
  • une optimisation de l’utilisation de la biomasse ainsi produite pour garantir la capacité à répondre à des besoins alimentaires et non alimentaires. 

Cette vision partagée des enjeux de la bioéconomie va être complétée par l’installation d’un comité stratégique réunissant pouvoirs publics, secteurs professionnels concernés et société civile chargé de l’élaboration d’un plan déclinant les actions concrètes à mettre en œuvre. Cette enceinte dédiée permettra notamment de traiter les questions de normalisation et d’évolutions réglementaires ayant trait à la bioéconomie, mais également de communiquer auprès du grand public.
 
Avec cette stratégie nationale, la France se positionne aujourd’hui parmi les leaders mondiaux dans le domaine de la bioéconomie et pourra ainsi contribuer activement à la révision prochaine de la stratégie bioéconomie européenne.

Pour en savoir plus...

Publié le 19/01/2017




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